Les espaces verts de la ville de Nice :
- Thomas Boyer
- 23 mai 2020
- 3 min de lecture
Dernière mise à jour : 2 juin 2020
Thomas BOYER
Licence 3 Géographie et Aménagement du territoire
thomasjeanmathias@gmail.com
Cette étude a été menée dans le cadre d’un devoir en « Aménagement et Recherche » visant à choisir une problématique à propos de espaces verts de la commune de Nice puis à réaliser une étude à caractère scientifique la concernant.
L’objectif est donc de localiser les espaces verts de la ville de Nice et leurs influence spatiale,
mais aussi le rapport de proximité de ces espaces avec différents projets et installations
urbains. Cet objectif se décline en deux volets :
• Cartographier les espaces verts de la ville et analyser leurs répartitions.
• Déterminer cartographiquement via une analyse par grille d’échantillonnage le
rapport de proximité infra communal des espaces verts avec différentes installations
urbaines faisant partie intégrante de la ville de Nice et analyser leurs répartitions tout
émettant des hypothèses à propos de leurs relations.
Temporalité :
Début de l’étude : Avril 2020
Fin de l’étude : Avril 2020
En voici la conclusion et quelques figures:
La conclusion :
"La ville de Nice possède bon nombre d’espaces verts qui sont bien répartis en
fonction de la topographie et de la présence ou non de bâti urbain. Les zones de plaine (où le bâti sera logiquement plus important en raison de plus grandes facilités de construction et donc d’urbanisation) concentrent la très grande majorité des espaces verts de types jardin et parc, ces derniers bien plus adaptés au mode intra-urbain se concentrent dans le centre-ville et à proximité du trait de côte.
Les zones de relief accueillent plutôt les espaces verts naturels et forestiers qui sont des survivants à l’urbanisation en raison de la contrainte topographique et aujourd’hui des normes écologiques les protégeant même si une bonne partie à l’Ouest de la ville est atteinte par une urbanisation diffuse toujours plus présente dans les collines de Nice. En ce qui concerne la liaison des espaces verts à la part modale de transports individuels précédemment évoquée (Vélobleu, Autobleue, Parkings automobiles…), force est de constater encore une fois un effet indirect de l’urbanisation sur les espaces verts, plus clairement, les endroits les plus urbanisés et donc les endroits les plus plats sont les plus concernés par les stations de Vélobleu, ce qui est compréhensible en raison de la difficulté de cette pratique en zone de relief. Mais qu’en est-il pour les stations « Autobleue « ? Pourquoi malgré leurs plus grandes mobilités, les « Autobleues » n’ont-elles pas accès à l’arrière de la commune ou encore aux zones de relief peu urbanisées possédant des espaces verts naturels et forestiers ?
Enfin, il faut citer les espaces verts présents sur le territoire de l’Eco Vallée qui sont en bonnes proportions sur la carte d’analyse par grille mais qui en réalité occupent une surface mineure en comparaison aux zones d’activités.
Les espaces verts de la ville de Nice sont donc nombreux et traduisent donc une certaine dichotomie à plusieurs niveaux, la forte densité de jardins et parcs localisée dans les milieux urbain diminue remarquablement aux extrémités du territoire communal. Les espaces forestiers et naturels donnent la forte impression de n’être que les résultants d’une contrainte topographique empêchant l’urbanisation, mais encore des services et installations bien plus connexes aux parcs et jardins qu’aux milieux naturels. Malgré cela, cette abondance dans le centre-urbain d’espaces verts permet un épanouissement potentiel de la population qui bien sûr doit se mesurer en corrélant tout cela à d’autres variables.
Pour finir il ne faut jamais oublier que les espaces verts en ville émergent souvent d’une volonté économique et touristique, il faut donc se questionner maintenant sur les réelles utilités de ces espaces dans la ville de Nice et donc se questionner s’ils ont été mis en place dans un but strictement écologique et social ou pas."
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